Thérapie adolescent harcèlement Belgique : soutien

Pourquoi la thérapie peut aider un adolescent ?

À l’adolescence, le harcèlement scolaire, le cyberharcèlement, le harcèlement de rue ou sexuel touchent directement l’estime de soi, l’image du corps, les relations avec les amis et la famille. L’ado peut se refermer, se montrer irritable, décrocher à l’école, passer beaucoup de temps en ligne ou, au contraire, vouloir disparaître des réseaux.
La thérapie offre un espace où l’adolescent peut parler librement de ce qu’il vit, sans être jugé ni culpabilisé, et où sa parole est prise au sérieux.

Un espace pour parler de ce qui se passe à l’école, en ligne et dans les relations

Le psychologue invite l’adolescent à parler de ce qu’il vit à l’école, dans les groupes, en ligne, dans le couple ou dans sa famille. Ensemble, ils explorent les situations de harcèlement, les émotions associées (peur, honte, colère, tristesse) et la façon dont tout cela impacte son quotidien.
L’objectif est de l’aider à mieux comprendre ce qu’il traverse, à renforcer ses ressources, à retrouver une image de soi plus juste et à réfléchir à des pistes concrètes pour se protéger ou demander de l’aide.

La place des parents dans la thérapie

Selon le contexte, les parents peuvent être associés à certaines séances, notamment au début ou à des moments-clés, afin d’être informés, soutenus dans leur rôle et associés aux démarches éventuelles (école, services spécialisés, etc.). La confidentialité de l’adolescent est cependant respectée : le psychologue veille à préserver un espace où l’ado peut se sentir libre de parler.
La thérapie peut ainsi soutenir à la fois l’adolescent et sa famille dans la gestion du harcèlement.

Déroulement des premières séances

Les premières rencontres servent à faire connaissance, à comprendre la demande (venue de l’ado, des parents, de l’école) et à préciser le contexte : harcèlement scolaire, cyberharcèlement, harcèlement sexuel, de rue, au sein du groupe, etc. Le psychologue écoute, pose des questions, propose parfois des outils ou des exercices, et clarifie le cadre de travail.
Un rythme de séances est ensuite défini avec l’adolescent, en tenant compte de sa disponibilité, de sa motivation et de la gravité de la situation.